Vitry et le 1 % artistique, des œuvres à découvrir au fil des rues
Vitry-sur-Seine est déjà connu pour accueillir sur ses murs de très nombreuses œuvres de street art mais saviez-vous que c’est aussi une ville qui milite pour la présence massive d’œuvres d’art contemporain dans ses rues ?
Vitry a été l’une des toutes premières villes à œuvrer pour le 1 % artistique.
Qu’est-ce-que le 1 % artistique ?
Le principe du 1 % artistique, appelé aussi 1 % culturel, est de reverser 1 % du budget dédié à la construction ou l’extension d’un bâtiment public, à la commande et la réalisation d’une œuvre d’art contemporaine intégrée au projet architectural et accessible à tous.
Ce principe permet de faire sortir les œuvres d’art des musées ou milieux fermés et de les exposer aux yeux de tous dans les rues ou les édifices publics ainsi que d’embellir le cadre de vie.
Il permet également de soutenir les artistes contemporains.
L’art contemporain à Vitry
Vitry mène une politique très active en matière d’art contemporain.
La ville compte 140 œuvres issues du 1 % artistique, accessibles à tous dans les rues et espaces publics. La direction de la culture met en place régulièrement des visites et rencontres autour des œuvres dans la rue, en lien avec la galerie municipale Jean Collet.
Cette galerie est installée au cœur de la ville dans les anciens bains-douches. C’est un lieu d’expositions d’art contemporain dont la mission est de soutenir, promouvoir, diffuser les arts plastiques et les arts visuels, sensibiliser les publics à la création contemporaine.
Vitry abrite également le Mac Val, 1er musée d’art contemporain implanté en banlieue. Sans oublier, la tolérance de la ville pour le street art.
L’objectif de la ville est d’ouvrir l’art au plus grand nombre en le rendant accessible sur tout son territoire et encourager ainsi la curiosité et la découverte des œuvres contemporaines. Toutes ces œuvres d’art contribuent à faire de Vitry le 3e « musée à ciel ouvert » de France, derrière Paris et Grenoble.
Les œuvres d’art public à Vitry
A Vitry, de nombreuses œuvres sont donc implantées dans les écoles, bâtiments publics, ou tout simplement dans les rues, places publiques, etc.
Ces œuvres d’art se présentent sous plusieurs formes :
- Fontaines : exemple, Le pin noir d’eau triche, 2016, de Didier Marcel (quartier Coteau-Malassis)
- Installations murales : exemple, Mur sculpté en briques et grès émaillé, 1980, de Klaus Schultze (centre médico-psychologique)
- Mosaïques : exemple, La Rencontre de la Lune et du Soleil, 2001, de Federica Matta (cité Balzac)
- Peintures murales : exemple, Marianne, 1985, de Yvaral (hôtel de ville, salle du conseil municipal)
- Sculptures : exemple (illustration ci-contre), Chaufferie avec cheminée, 1970-1996, de Jean Dubuffet (carrefour de la Libération)
- Installations : exemple, Néon et films imprimées sur baies vitrées, 2005, Yann Kersalé (écoles municipales artistiques)
- et autres : grilles, portes, …
Vous pouvez retrouver sur le site de Vitry, la liste complète des œuvres d’art.
D’autres œuvres devraient voir le jour dans des quartiers en mouvement tels que celui du Port à l’Anglais ou encore celui des Ardoines.
Comment découvrir ces œuvres d’art ?
La galerie municipale Jean Collet propose régulièrement des visites guidées « hors les murs » permettant de découvrir l’art dans la rue ainsi que, sur son site web, plusieurs parcours « Musardons » pour arpenter la ville grâce à des plans interactifs.
Et dans les autres villes du Val-de-Marne…
D’autres villes du Val-de-Marne sont entrées dans cette démarche du 1 % artistique et ont implanté des oeuvres d’art dans leurs rues.
C’est le cas par exemple d’Ivry-sur-Seine qui présente une cinquantaine d’œuvres d’art public.
La galerie Fernand Léger propose notamment une carte répertoriant ces œuvres.
La ville d’Orly présente également des oeuvres gigantesques dont la plus connue est l’Oiseau pylône d’Olivier Agid dans le parc Marcel Cachin.
Vous pouvez consulter ces oeuvres sur le site de la ville d’Orly.
Le Département a également instauré ce principe dans les bâtiments recevant du public, notamment les collèges mais aussi d’autres équipements départementaux comme l’espace de solidarité ou encore le centre départemental de documentation pédagogique.